Développer une Économie bleue dans la chaîne de valeur de la transformation du poisson au Maroc

Jusqu’en 2023, dans le cadre de la composante Économie bleue de Switchmed, financée par l’UE, l’ONUDI et les parties prenantes du secteur de la transformation du poisson au Maroc développeront une série de projets pilotes pour optimiser l’efficacité des ressources dans la chaîne de valeur de la transformation du poisson et des fruits de mer.

Publié le Vendredi 26 Mars 2021· INDUSTRIE ET PRESTATAIRES DE SERVICES

Le 22 mars, une réunion en ligne avec des représentants du gouvernement marocain, la Délégation de l’Union européenne et des parties prenantes du secteur de la transformation du poisson au Maroc a marqué le lancement d’un projet centré sur la chaîne de valeur des produits de la pêche au Maroc.

Dans le sillage de la stratégie de « croissance bleue » de l’Union européenne, la deuxième phase du programme SwitchMed intègre une composante Économie bleue qui soutient l’adoption de pratique commerciales durables dans les activités liées au monde marin, telles que le secteur du traitement du poisson. L’objectif général de cette composante est de faire en sorte que les activités économiques dans les régions marines n’influent pas défavorablement sur les écosystèmes et les moyens de subsistance tout en accompagnant et en améliorant les secteurs économiques associés pour les opérations futures.

« L’économie bleue a un énorme potentiel pour contribuer à la reprise verte. Cette volonté de reprise verte se matérialise dans le partenariat vert que l’UE et le Maroc souhaitent créer pour réaliser une ambition commune dans la lutte contre le changement climatique », a déclaré Jean-Christophe Filori, Responsable de la coopération de l’Union européenne au Maroc.

En collaboration avec la Fédération Nationale des Industries de Transformation et de Valorisation des Produits de la Pêche (FENIP), l’ONUDI réalisera en 2021 une étude approfondie de la chaîne de valeur de la transformation du poisson en relation avec les principaux acteurs du secteur.

Hassan Sentissi, Président de la FENIP, a déclaré : « Il est primordial de protéger nos ressources naturelles et d’adopter des méthodes de production durables pour réduire l’empreinte carbone de nos activités. »

Le projet Économie bleue analysera les obstacles règlementaires et commerciaux ainsi que le potentiel d’optimisation pour réduire l’impact environnemental des sites industriels. Le projet étudiera également le potentiel de l’application de technologies SMART éco-innovantes et des synergies industrielles dans le secteur de la transformation du poisson au Maroc.

Abdelmalek Faraj, Directeur général de l’Institut national de la recherche sur les produits de la pêche affirme que : « Les objectifs de SwitchMed s’inscrivent parfaitement dans la vision de l’économie bleue marocaine conçue autour du développement économique en accord avec la préservation des océans et de la biodiversité marine ».

Jusqu’en 2023, le programme SwitchMed, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) démontrera la création de nouvelles opportunités professionnelles tout en réduisant l’empreinte environnementale des activités économiques existantes au Maroc et dans sept pays associés.

Mohamed Benyahia, Secrétaire général du Département de l’environnement au sein du Ministère de l’énergie, des mines et de l’environnement, a déclaré : « La transition vers une économie verte est un enjeu majeur de la stratégie du Royaume du Maroc. La deuxième phase du SwitchMed accompagnera le pays dans son processus de transition vers une consommation plus responsable pour nos écosystèmes naturels. »

Hanan Hanzaz, Représentante de l’ONUDI au Maroc, a rappelé les efforts déployés par le Maroc pour promouvoir la circularité. Ainsi, « le Programme de Partenariat Pays (PCP) entre l’ONUDI et le Royaume du Maroc intègre une composante « Économie circulaire » en vue de contribuer à la valorisation des déchets. »

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« L’économie bleue a un énorme potentiel pour contribuer à la reprise verte. »

Jean-Christophe Filori, Responsable de la coopération de l’Union européenne au Maroc.

« Il est primordial de protéger nos ressources naturelles et d’adopter des méthodes de production durables pour réduire l’empreinte carbone de nos activités. »

Hassan Sentissi, Président de la FENIP

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